Santé et sécurité au travail : ce qu’il faut savoir sur la future norme ISO 45001


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Paule Nusa, experte de la santé et sécurité au travail du groupe AFNOR, et Florence Saillet, cheffe de projet en normalisation ISO 45001, répondent à nos questions sur la future norme volontaire internationale, attendue au premier semestre 2018.

Pourquoi élaborer une norme internationale sur la santé et sécurité au travail ?

Florence Saillet : Tout simplement parce qu’il n’en existe pas. Aujourd’hui, les entreprises utilisent un référentiel britannique, l’OHSAS 18001, faute de mieux. Demain, elles pourront utiliser une norme volontaire élaborée avec des experts de plus de 60 pays. Alors, certes ce projet prend du temps, mais c’est le prix à payer pour parvenir à un consensus et donc donner de la valeur à ce qui est proposé.

Sur le fond, on peut aussi dire que le contexte a changé par rapport à 2007, année de publication de l’OHSAS 18001. Si les risques dans l’entreprise ont peu évolué, on observe tout de même un développement important de la culture de la prévention. Les débats actuels sur la qualité de vie au travail ne sont pas cosmétiques, eu égard, par exemple, à la question du recul de l’âge du départ en retraite, qui suppose de travailler plus longtemps dans une carrière. L’ISO 45001 invitera à faire la promotion de la santé en entreprise.

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Influence sur sur la formation des Conducteurs Routiers

Les référentiels des diplômes de CAP CRM ou de BAC PRO CTRM intègrent déjà le SST et la qualité, c’est pourquoi tant que la norme ISO45001 restera basée sur une adhésion volontaire rien ne changera vraiment hormis un ajout dans les savoirs associés S6.

 

Sécurité accrue pour le transport routier de matières dangereuses


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Les dernières modifications de la réglementation européenne appliquée en France, concernent de nouvelles matières à risque et de nouvelles dispositions spécifiques au transport.
Apporter toujours plus de sécurité au transport de matières dangereuses tout en facilitant le commerce et la rapidité des échanges. Telle est la philosophie des révisions biannuelles de l’ADR, l’Accord européen relatif au transport international des marchandises dangereuses par route, entré en vigueur en 1968 et comprenant 49 pays signataires, dont la France.

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Les rétroviseurs numériques Cornereye et Mirroreye par Orlaco


Ecrit par Renaud Chasle révisé

Aux Pays-Bas le rétroviseur numérique CornerEye développé par Orlaco pour remplacer le traditionnel rétroviseur à miroir a reçu l’homologation du RDW (autorité d’homologation néerlandaise).

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Jusqu’à présent, les systèmes de surveillance et de caméras n’étaient autorisés sur les camions que si ces derniers étaient équipés de l’un des rétroviseurs, voire des deux. Le RDW qui a testé le système conformément à la directive R46 sur la visibilité indirecte, vient d’autoriser son application aux Pays-Bas. Actuellement, les premiers camions équipés exclusivement de ce système sont déjà sur les routes. En France la règlementation en vigueur interdit encore leur usage mais une nouvelle directive technique doit les autoriser dès 2018/2019.

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lien vers la video : mirroreyes

Le système de surveillance par caméra CornerEye se compose d’une caméra grand angle et d’un moniteur HD en cabine offrant un champ de vision à 270°. La visibilité du conducteur s’étend ainsi au-delà des champs de vision obligatoires. En outre, la caméra sensible à la lumière offre une bonne vision de nuit et son boîtier robuste (IP69K) la protège de l’eau et des produits chimiques. Il n’est plus nécessaire de régler la position des rétroviseurs en fonction des conducteurs. Une fois monté, le système identifie la position adaptée à chacun d’entre eux. De plus, Orlaco mise sur une réduction de la traînée et de la consommation grâce à la suppression des rétroviseurs.
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field-of-vision-truck-trailer-orlacoA noter que le CornerEye a également été homologué EMC (directive R10 sur la compatibilité électromagnétique). Il ne peut pas être entravé par d’autres appareils électroniques présents dans le camion, tels qu’une radio, des systèmes de navigation ou des téléphones portables, et inversement.

Lien vers le site : Orlaco

Les amendes et la vidéo : évolution au 01/01/2017


Depuis le 1er janvier 2017, de nouvelles infractions peuvent désormais être constatées sans interception du conducteur par les forces de l’ordre : il s’agit de la verbalisation par vidéo-surveillance.


Jusqu’à présent, la vidéo-verbalisation se limitait au constat de 4 types d’infractions :

  • le non respect des signalisations imposant l’arrêt des véhicules
  • le dépassement des vitesses maximales autorisées
  • le non respect des distances de sécurité entre usagers
  • la circulation sur les voies et chaussées réservées à certains usagers (taxis, bus…)

Depuis le 1er janvier 2017, les caméras de vidéo-protection peuvent également relever les infractions suivantes :

  • le défaut du port de la ceinture de sécurité
  • l’usage du téléphone portable à la main
  • la circulation, l’arrêt et le stationnement sur les bandes d’arrêt d’urgence
  • le franchissement et le chevauchement des lignes continues
  • le non respect des règles de dépassement
  • le non respect des « sas-vélos »
  • le défaut de port du casque à deux-roues motorisé.

L’objectif visé par ces mesures est avant tout l’incitation au respect permanent du code de la route, et pas seulement lors de contrôles par les forces de l’ordre.